La chocolaterie Jouvenal, c’est tout d’abord une belle histoire.
Une histoire de famille, une histoire de passion.
Tout commence en 1900 : à 14 ans, Émile Jouvenal rentre en apprentissage dans une pâtisserie lyonnaise. Douze ans plus tard, il rachète la pâtisserie Falcoz, Rue de la République à La Côte Saint-André, en compagnie de sa jeune épouse Olympe. C’est une femme dynamique et responsable : c’est grâce à sa sympathie et à son accueil que la Pâtisserie Jouvenal compte ses premiers fidèles à La Côte Saint-André et dans les alentours. Ils viennent y acheter des Berlioz, des chaussons, des bombes atomiques, ou encore du pâté en croûte dont ils raffolent. Le couple réussira à maintenir son commerce malgré les 2 guerres mondiales et à acquérir une belle notoriété ! Emile Jouvenal devient même une figure locale car il est le premier Côtois à posséder sa propre voiture pour aller chercher les oeufs, les fruits, et le lait chez les paysans des alentours.
En 1944, Émile Jouvenal forme un apprenti bien particulier, son fils Maurice. Il travaille ensuite à Paris, au sein de la prestigieuse Maison Dalloyau. Il y découvre la délicieuse recette des Week-ends et des Alhambras, mais est également préposé à la fabrication de vitres en sucre pour les cascades des studios de cinéma. Il en ramènera le goût du sucre tiré, et sera très sollicité pour réaliser de nombreuses roses et rubans en sucre. Lors de son retour à la Côte Saint-André, il reprend l’entreprise familiale, épaulé par sa femme Odile. Elle apporte sa rigueur et son amour du travail bien fait dans cette maison qui devient la sienne. C’est grâce à eux que se développera l’activité de chocolaterie au sein de la Maison Jouvenal. Maurice partait avec sa malette pour présenter ses chocolats artisanaux à toutes les entreprises des alentours, fières d’offrir des chocolats artisanaux de chez Jouvenal.
En 1970, Pierre Jouvenal rentre en apprentissage chez son père. Puis il continue sa formation de pâtissier à Paris, et rentre au pays pour reprendre le flambeau, accompagné de Brigitte. Ils feront connaître la maison dans toute la région en mettant en avant le chocolat et en créant leur spécialité, le Damnation. Grâce à son savoir-faire artistique, Brigitte réalise avec beaucoup de goût des vitrines qui mettent en avant les produits de la maison. Elle a à coeur de coacher une équipe qui s’agrandit : on passe pendant cette période de 5 à 15 personnes. Passionné par son métier et conscient de la gourmandise et de la curiosité que le chocolat éveille, Pierre décide en 1994 d’ouvrir le premier musée du chocolat en France : le Paradis du Chocolat. Il le dédie à la gourmandise, à l’information, et à la transmission du goût, du vrai !
Dans les années 2000, c’est au tour de Franck Jouvenal d’entrer en apprentissage. Il fait ses gammes dans la maison familiale, puis à Bourgoin, à Lyon, et enfin chez Fauchon à Paris. Anne-Laure Jouvenal, guide interprète, décide pour donner encore plus de sens à son métier, de l’exercer au sein de l’entreprise familiale. Le frère et la soeur reviennent dans les années 2010 et amènent un brin de modernisation dans une entreprise déjà très dynamique. Franck revisite la gamme de pâtisseries et crée des stages ouverts au grand public. Anne-Laure est le faire-savoir du savoir-faire de la maison, elle met notre histoire en avant avec son regard et ses mots : même la communication est “faite maison” ! Après avoir fêté les 100 ans de l’entreprise avec 4 évènements gourmands, ils comptent bien garder l’esprit gourmand, artisanal et éthique qui caractérise la maison.